9876168 YOULIBR - Peste Fauve: Febris sibirica (French Edition) J. Jordana PDF February 6, 2023 BOOKS pdf-epub-peste-fauve-febris-sibirica-french-edition-download-books-youlibr
BOOKS - Peste Fauve: Febris sibirica (French Edition)
Peste Fauve: Febris sibirica (French Edition) - J. Jordana February 6, 2023 PDF  BOOKS
US $9.51

Views
751962
Peste Fauve: Febris sibirica (French Edition)
Author: J. Jordana
Year: February 6, 2023
Format: PDF
File size: PDF 1004 KB
Language: French

C'etait un fleau endormi depuis la nuit des temps.Les profondeurs de la Siberie recelent de terribles secrets, dont la revelation pourrait etre mortelle pour l'humanite.En 1880, alors que l'automne est anormalement chaud dans la region la plus glaciale du monde, un couple de Iakoutes deterre un tresor et avec lui, un virus subversif qui transforme les contamines en morts-vivants dechaines et assoiffes de sang. La propagation de cette maladie est si feroce qu'elle menace l'integrite et la perennite de tous les empires de ce XIXe siecle apocalyptique, condamne a affronter le plus grand fleau que le monde a connu depuis sa creation : la Peste Fauve. J. Jordana et F. Daniel, c'est la fusion de deux plumes complices. Avec Peste Fauve : Febris Sibirica , ils signent leur premier roman a quatre mains.Extrait du roman -><< Votre Eminence,Pardonnez mon manque de formalite, mais l'urgence de la situation necessite de la concision. Dans ma derniere lettre, je vous annoncais mon arrivee en Russie, dans un village situe a quelques kilometres de Saint-Petersbourg. Quelques jours plus tard, le 12 mars, j'etais suppose me rendre a la capitale. Malheureusement, aux portes de la ville, un groupe de tziganes m'en a empeche en m'informant qu'une armee de demons etait en train de l'assieger. J'etais bien tente de les repousser, mais lorsque j'ai vu les carrosses imperiaux en fuite, ainsi que des milliers de citadins effrayes qui se bousculaient pour sortir de la ville, alors j'ai pris peur. Je ne savais pas vraiment ce que les tziganes entendaient par << demons >>, puis j'ai compris en les voyant de mes propres yeux.Votre Eminence, ce que j'ai vu aux portes de Saint-Petersbourg depasse tous les fleaux que l'Histoire a deja connus jusqu'alors. Les Hommes ont du commettre un terrible peche pour subir une telle punition. Car, le temps du diable est arrive.Au cours de cette soiree, j'ai vu des hommes, des femmes et des enfants, metamorphoses en betes sauvages, qui s'attaquaient aux autres pour les devorer crument. Ils avaient perdu toute humanite et semblaient possedes par l'instinct des fauves. C'etait comme si leurs ames et leurs raisons s'etaient evaporees dans la folie meurtriere qui les assiegeait. Mais le plus etonnant, c'est la maniere dont ils deviennent ainsi. Car en plus d'assassiner les gens et de s'adonner au cannibalisme, ces meurtriers parviennent a transformer leurs victimes a leur image. J'ai vu plusieurs victimes se relever en sang, souvent defigurees, et adopter la meme attitude que leurs bourreaux. C'etait comme si elles etaient frappees par la rage... en bien pire. Leurs yeux deviennent jaunes, leurs teints cireux, leurs dents plus acerees que des lames et en plus d'etre reduits a l'etat de bete, ils semblent invincibles.Les tziganes a qui je dois ma survie ont surnomme ces gens << les hommes-tigres >>. Leur ferocite est sans pareille. D'ailleurs, si ces memes tziganes n'etaient pas des gens du cirque, maitres de plusieurs betes exotiques, je ne sais pas comment nous aurions pu nous en sortir. Ce sont les deux ours et les quatre lions de leur menagerie qui nous ont proteges de ces demons, alors que des enfants ont ete evacues a dos d'elephant. J'ai vu les ours mener des corps a corps avec ces meurtriers denues de peur, leur ouvrir le ventre et leur arracher la tete. Les lions ont ete de la meme ferocite, mais le nombre de ces demons etait si important que l'un des felins a fini par succomber aux blessures qu'ils lui ont infligees. Avec horreur, je les ai vus se jeter sur lui pour le devorer tout cru, comme s'ils etaient eux-memes des lions... la realite depassait les pires cauchemars [...] >>.

You may also be interested in: